Psychologie du comportement : définition, exemples et applications en entreprise
- aghcoachpnl
- 18 sept.
- 3 min de lecture
Pourquoi refait-on des gestes qui ne nous aident pas ?
La psychologie du comportement observe ce que nous faisons vraiment, puis propose des façons simples de faire bouger l’action.

Psychologie du comportement : définition simple
Un comportement, c’est tout simplement une action qu’on fait dans une situation donnée. Exemple : répondre à un mail, grignoter à 16h, lever la main en réunion.
La psychologie du comportement s’intéresse à ça : ce qu’on fait vraiment.
Elle cherche à comprendre pourquoi on répète certains gestes, même quand ils ne nous aident pas, et comment on peut les remplacer par d’autres, plus utiles.
L’idée n’est pas de “se forcer”. L’idée est de changer le terrain de jeu pour que la bonne action devienne plus facile que l’ancienne.
C’est exactement ce que souligne la psychologue Wendy Wood (Duke University) : environ 40 % de nos gestes sont routiniers, et plus le contexte est simple, plus la bonne habitude s’ancre.
Une habitude suit souvent une petite boucle : un signal, une routine, une récompense.

Exemple :
16h → fatigue (signal)
prendre du sucré (routine)
boost d’énergie (récompense)
Pour changer, on garde le même signal, on remplace la routine par quelque chose d’aussi satisfaisant, et on vise la même récompense. Par exemple : eau pétillante + 3 minutes d’étirements.
Cette logique est popularisée par Charles Duhigg dans The Power of Habit : c’est ce qu’il appelle “la règle d’or du changement d’habitude”.
Pourquoi la psychologie du comportement est utile
Pour soi
Elle permet de reprendre la main sur ses automatismes sans culpabiliser.
Une étude de Phillippa Lally (UCL) montre qu’une habitude prend en moyenne 66 jours pour s’installer (parfois 18, parfois 254).
Message clé : on progresse mieux par petits pas réguliers que par grands efforts vite abandonnés.
Pour les équipes
La résistance au changement n’est pas toujours un refus.
C’est parfois un objectif mal défini, un outil trop complexe ou un contexte mal pensé.
Pour l’entreprise
Un cadre où l’on peut tester, poser des questions et apprendre de ses essais fait monter la performance et l’engagement.
Comment appliquer la psychologie du comportement en entreprise ?
1. Clarifier le geste. Décris ce que tu veux voir, de façon concrète.
Exemple : “Chaque lundi à 9 h, on fait un point d’équipe de 15 minutes avec trois sujets.”
2. Simplifier le contexte. Réduis les frictions et rends l’action évidente.
Exemple : ordre du jour prêt la veille, salle déjà réservée, lien de visio dans le calendrier.
3. Lancer petit. Mieux vaut une petite action répétée qu’un grand plan abandonné.
Exemple : commencer par 3 semaines d’essai, mesurer ce qui marche, ajuster.
4. Installer des repères. Donne du feedback court, rends visibles les progrès.
Exemple : un tour de table express, une mini-checklist, une réussite notée à chaque fin de réunion.

3 applications concrètes en entreprise
Remobilise ton équipe.
Souvent, les objectifs sont flous et les victoires invisibles. On resserre le jeu : un objectif clair pour le trimestre, un point hebdo de 10 minutes, et une vraie place pour la reconnaissance entre pairs. Résultat : plus d’initiative, plus de constance.
Adopte un nouvel outil.
Le frein n’est pas la motivation, c’est la friction. Anecdote : on a vu des outils “révolutionnaires” abandonnés en quinze jours. L’accès était compliqué et chacun avait peur de mal faire. Une fois l’accès simplifié, trois cas d’usage concrets montrés, et un “champion” par équipe identifié, l’usage est devenu naturel.
Réduit la surcharge.
La boucle “répondre à tout, tout de suite” épuise. On prévoit des créneaux sans notifications par défaut, on place de micro-pauses de 3 minutes, et on installe une rétrospective mensuelle pour apprendre sans chercher un coupable. Le calme revient, la qualité monte.
Coaching comportemental et psychologie du comportement
Le coaching comportemental n’essaie pas de “motiver” par un discours. Il conçoit des comportements concrets avec toi : on choisit un ou deux gestes clés, on ajuste le contexte, on pose des repères simples, on teste sur de petites périodes, on ancre ce qui marche.
C’est l’approche d’AGYR SUCCESS : des micro-changements très pratiques, pensés pour le terrain, qui finissent par changer la dynamique d’une équipe. Pas de grandes théories : des gestes qui tiennent.
Envie de transformer vos habitudes en leviers de performance ?

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